Activités principales :

Cet emploi post-doctoral est proposé dans le cadre du projet de recherche intitulé « Qualité de l’air et qualité de vie des enfants asthmatiques en Afrique», financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), ayant pour finalité de générer des données qualitatives et quantitatives en polluants atmosphériques (particules fines et composés gazeux) à Cotonou (Bénin) et d’évaluer l’exposition individuelle hebdomadaire au sein d’une population de plus de 300 enfants préalablement sélectionnés au sein d’une cohorte de 6500 enfants.

Ainsi, un important dispositif de mesure de la qualité de l’air ambiant et de suivi de l’exposition individuelle d’une population infantile permettra d’obtenir de déterminer les niveaux de polluants particulaires et gazeux. Pour y parvenir, les concentrations ambiantes moyennes de polluants (NOx, PM2.5, O3) seront mesurées à l’échelle des quartiers de résidence des élèves. Cette situation sera comparée aux concentrations auxquelles sont effectivement exposées des élèves sélectionnés au cours de leurs trajets quotidiens et à l’intérieur de leur école. Pour y parvenir, nous aurons recours à des appareils de mesure portables pour la mesure des polluants (NOx, PM2.5, O3) ainsi qu’à des badges passifs permettant de déterminer l’exposition individuelle à certains toxiques retrouvés à la fois en air extérieur et intérieur (BETX, aldéhydes et cétones).

Enfin, il s’agira d’estimer l’effet de l’exposition aux polluants sur le système respiratoire des 300 élèves sélectionnés à partir de biomarqueurs d’effets retrouvés dans les condensats d’air exhalé (CAE), qui seront recueillis par une méthode absolument non invasive. En préalable, nous évaluerons la fonction respiratoire par spirométrie, l’inflammation pulmonaire par la mesure du monoxyde d’azote exhalé (FeNO), l’exposition aux produits de combustion présents dans l’air ambiant par la mesure du monoxyde de carbone (CO) exhalé. Un panel de biomarqueurs fréquemment utilisés chez les patients asthmatiques ou atteints de BPCO, sera alors recherché dans le fluide biologique afin de mettre en évidence un éventuel stress oxydatif (8-isoprostane et malondialdéhyde, révélateurs de la peroxydation lipidique) et un éventuel déclenchement du processus inflammatoire, révélateur précoce des premiers stades d’affection (cytokines inflammatoires et leucotriènes).

Le(la) candidat(e) retenu(e) aura en charge la réalisation des analyses de biomarqueurs dans les condensats d’air exhalé et leur traitement en vue de rechercher le lien entre marqueurs biologiques et données d’exposition individuelle aux polluants atmosphériques.

Diplôme exigé : Doctorat en biologie/santé/toxicologie

CDD de 12 mois à compter du 01/02/2024 à temps plein.

Merci de transmettre CV et lettre de motivation à l’attention M.COURCOT et M.VERDIN : anthony.verdin@univ-littoral.fr