L’agent contribue à la mise en œuvre de la politique de développement durable et de responsabilité sociétale et environnementale (DD&RSE) de l’établissement, en intégrant dans ses activités les dimensions environnementales (réduction de l’empreinte carbone, sobriété énergétique et de ressources), sociales (égalité, inclusion, qualité de vie au travail) et éthiques (transparence, déontologie).

Activités principales :

L’Unité de Chimie Environnementale et interactions sur le Vivant (UCEIV) à l’Université du Littoral Côte d’Opale (ULCO) recrute en CDD, un(e) chercheur(se) en physiologie végétale et mycologie possédant des compétences solides dans les techniques de dosages biochimiques, en microbiologie (isolement, identification, techniques d’antagonismes…), en biologie moléculaire et en microscopie, afin de participer au projet PRIMA BIOTEAM.

Les mycotoxines constituent aujourd’hui l’un des principaux enjeux de sécurité sanitaire dans la filière céréalière. Produites par certaines moisissures qui se développent sur les grains au champ ou lors du stockage, ces toxines peuvent contaminer le blé, le maïs, l’orge ou encore le riz. Leur présence, souvent invisible et résistante aux procédés de transformation, représente un risque pour la santé humaine et animale, ainsi qu’un défi économique majeur pour les producteurs et transformateurs. Face à des conditions climatiques de plus en plus favorables au développement fongique, la maîtrise des mycotoxines est devenue une priorité pour garantir la qualité et l’innocuité des céréales. Voici quelques phrases que tu peux utiliser. Face aux limites des méthodes chimiques traditionnelles, la recherche de moyens de lutte naturels contre les mycotoxines apparaît indispensable. Le biocontrôle, fondé sur l’utilisation d’organismes vivants ou de substances d’origine naturelle, offre une alternative durable pour limiter le développement des champignons toxinogènes dans les céréales. En renforçant les mécanismes naturels de protection des plantes et en réduisant l’usage de pesticides de synthèse, ces approches contribuent à une production plus sûre et respectueuse de l’environnement. Leur développement représente ainsi un levier majeur pour sécuriser la filière céréalière tout en répondant aux enjeux de durabilité.

Ainsi, ce projet entre dans ce contexte général et vise à : (i) déterminer la qualité des grains de céréales infectés (blé, maïs…) en évaluant divers paramètres morphologiques et biochimiques (aspect microscopique, teneurs en glucides, protéines, acides gras…), (ii) isoler et identifier des souches microbiennes bactériennes ou fongiques à partir des céréales infectées ou non  (iii) tester leur capacité à inhiber la croissance des champignons mycotoxinogènes et la production de toxines dans différentes conditions de culture (iv). Par ailleurs, l’effet de certaines huiles essentielles sur ces champignons sera également étudié.

Affectation administrative : Dunkerque (DRH se trouve à Dunkerque)

Affectation géographique : Calais

CDD de 24 mois à temps plein à compter du 1er mars 2026. Merci de transmettre un CV et une lettre de motivation avant le 04/01/2026 à l’attention de Mme LOUNES-HADJ SAHRAOUI Anissa.

Diplôme exigé : Doctorat

Connaissance, savoir :

Connaissances solides en :

• microbiologie

• biochimie

• microscopie

• biologie moléculaire

• analyses bioinformatiques

• biostatistiques

Savoir faire :

• Maîtrise des techniques de microscopie

• Maîtrise des techniques de biologie moléculaire Maîtrise de l’outil informatique et des logiciels courants de traitement et d’analyse d’images

• Biostatistiques

• Aisance rédactionnelle et à l’oral en anglais

• Veille scientifique et bibliographique

Savoir être :

• Capacités d’adaptation et d’organisation, autonomie et esprit d'équipe, esprit de synthèse et d'initiative, dynamisme

• Excellentes dispositions relationnelles et de communications